Lesdiguières et la légende du géant couché

5 janvier 2016 à 18 h 32 min

Il est des montagnes comme des gens. La genèse de l'Histoire se fait à partir d'histoires d'abord partant de réalités, qui se sont transformées en fonction de besoins du moment, des moments. Le temps passant, le tout vire en légende. Mais si on en perd l'origine factuelle, il reste toujours quelque chose d'original qui nous échappe. Et puis ça distrait un moment, à nous de trouver et retrouver ce qui nous a échappé, ce que nous avons tenté de perdre de vue.

Là il y a un homme, son pouvoir, puis des gens sans pouvoir qui au bout du compte ont pu plus que le premier, et bien des années après un regard, une observation qui pourrait bien continuer à faire vivre une légende ; C'est à dire à la conduire là où on en a l'envie.

Là il y a Lesdiguières ou François de Bonne, la montagne de Farraud, le Glaizil, la guerre et les croyances tout s'y mêle.

Pour s'en informer, ou simplement se distraire Connectez vous donc. (Article préparé à partir du texte parus sur le n° 94  de « Lou Semenaïre » en 2010/ F.Escalle)

Et voilà que les bouses volent

14 mai 2015 à 19 h 11 min

Pépère Jacques Chirac aimait à dire que « les cons c’est comme les emmerdes, ça vole toujours en escadrille », mais à cette époque il n’imaginait pas que les bouses puissent voler en solitaire. Peut-être que maintenant, avec l’âge et les chaos de sa santé, si.

Pas de Mirage ni de technologie à la Dassaut, pas de blague, pas d’hallucination, pas de magie, pas de sur-méthanisation, faut-il être « élu » pour en être le spectateur privilégié, sûrement, mais pas n’importe quel Elu.

En vous connectant pour lire le récit « des bouses qui volent », vous saurez que pas loin de Gap, sur Céuzette précisément, comment le miracle s’est produit.

 

texte paru sur le périodique « lou Semenaïre  » d’avril 2015

Le loup y était, …. il changeait juste de culotte

1 décembre 2014 à 6 h 38 min

AaaOuououhhhhh

Des jeunes filles rêvent de le découvrir, quand certaines grand-mères de le voir encore une dernière fois.Les prudes crient à son nom, d’autres hypocrites, font mine d’en avoir peur mais toutes autant affamées prêtes à le laisser entrer dans leur bergerie intime le soir au crépuscule quand son ombre se mêle à celle du chien. Elles ont entendu qu’il faut en parler pour espérer voir sa queue mais à force de hurler elles se précipitent dans leur gueule, un piège de jeune ou vieux aux dents longues.Gare à lui et à ses frères, le bal masqué, ils connaissent. Tant ils en fourrent dans leur gueule, pour autant ils ne se mangent pas entre eux. Hééé oui, revenu à pas de lui même, non pas que la faim l’ai fait sortir du bois, mais juste parce que l’homme l’est pour l’homme.

Aaaouuuuuiiiiiiiiiiiiiih !


Bon là c’était juste pour y glisser des expressions (une vingtaine à trouver !), attachées à « l’animal » velu.
Quant à la Bête, au-delà d’expressions, un peu d’histoire locale ne fait pas de mal : les siècles passés, le loup vivait déjà dans les montagnes autour du gapençais, et a laissé à nos ancêtres quelques souvenirs qui se sont transmis à travers les générations … Au travers de l’article « le loup est revenu » revivez un peu quelques angoisses qu’ont pu connaitre nos prédécesseurs et comprenez l’atmosphère du moment et les tensions contemporaines dont nous sommes témoins. Connectez vous donc

Les piliers de l’hôpital de Gap…

30 octobre 2014 à 20 h 39 min

En trois siècles l’Hôpital de Gap est resté sur les mêmes lieux, calé contre sa petite butte, face à la place Auguste Muret.

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Pourtant transformé, agrandit petits bouts par petit bouts, le bâtiment a été depuis finalement totalement refait sur le même lieu.

Bien sûr, malgré quelques prothèses surajoutées de ci de là, pour les acteurs de soins ce ne fut pas de même ;  les années s’écoulant, ces derniers ont juste été remplacés au fur et à mesure de leur décrépitude ou de leur sauve-qui-peut.

Si bien que les piliers, tant chez le personnel que ceux  de l’entrée de l’ancienne structure se sont retrouvés ailleurs, pour une autre vie, ou plutôt une autre occupation de vie, à temps plein.

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Pour en savoir plus sur un de ces « sauvetages » (extrait de l’article paru sur « lou Semenaïre en 2007 -n°20), connectez vous.

 

Peyre-Ossel, a rolling stone

18 septembre 2014 à 18 h 40 min

« Peyre-ossel », ou  l’aventure d’un caillou qui a roulé, roulé, roulé.

Des cailloux, notre département n’en manque pas. Cependant il y en a quelques uns qui ont laissé une trace, des souvenirs et qui sont encore là à nous côtoyer.

Pas tous irritants comme ceux coincés au fond de la chaussure de marche, Peyre-ossel, la majestueuse a eu un destin aussi grand qu’elle est imposante.

Une petite histoire pour un gros caillou que vous pourrez découvrir en vous connectant


article paru sur « lou Semenaïre » en 2009

Quand la peste rodait autour de chez nous

3 avril 2014 à 21 h 42 min

Par le passé, à plusieurs reprises, la peste frappa la région des Hautes Alpes. L’épidémie de 1630/1631 fut particulièrement sévère, comme nous l’apprennent les archives des communautés.

De nombreuses localités furent touchées : Briançon connaît les premières atteintes de l’affection qui va flamber ensuite durant l’été 1630, atteignant les villes comme Gap ou  Embrun, tout comme les villages, du Queyras à Rambaud en passant par Furmeyer, la Bâtie-Neuve  …et tant d’autres, pour se terminer, vers 1631, par la rechute de Veynes….

Un récit très documenté de Jean Acotto, paru sur « lou Semenaire » et dont vous pourrez apprécier la suite en vous connectant

 

Être Hêtre…

30 mars 2014 à 21 h 01 min

Les nombreuses et belles forêts et haies de notre département sont spontanément pourvues d’essences d’arbres très variées. Résineux, feuillus, grands spécimens comme discrets arbustes, tous nous apportent le plaisir sans cesse renouvelé d’agrémenter nos promenades et randonnées. Parmi ces enracinés, il en est un qui, si pourtant l’étymologie ne le flatte pas (du flamand « hester », arbrisseau !) , peut être royalement considéré, tant il est majestueux et puissant, beau et élancé : le Hêtre.

Si « hêtre » vous intéresse,  connectez vous afin de ne pas demeurer… « il’hêtraie » en connaissant la petite suite… (article paru en 2008 sur « Lou Semenaire » n°88 / page 15)

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Il était une fois « Valentonia », un Séquoia

27 janvier 2014 à 20 h 16 min

 Histoire d’un arbre qui a marqué plusieurs générations à Varsie…

Les Hommes naissent et meurent ; Certains laissent plus ou moins des souvenirs, tant par la vie qu’ils ont mené, que par le vide causé par leur absence définitive. Leurs mots et gestes les suivent souvent de près.

Il en est de même pour les pierres, qui, même résistantes, finissent un jour par s’écrouler, s’effriter ; Qu’en reste-t-il de concret si ce ne sont quelques écrits et photos jaunissantes immortalisées par des témoins, comme notre revue « Lou Semenaire ».

Il y a cependant des êtres tout aussi vivants, ces végétaux ligneux que sont les arbres, qui, si pour certains peuvent passer des siècles debout, ne font pas long feu dans nos mémoires, une fois couchés à terre. Ils font partie prenante de notre histoire locale, et parfois d’histoires personnelles.

Il en est un de ceux-là qui a tenu une place importante dans notre quartier de Varsie  et dont la disparition a touché les habitants.


Quand la douce Charance se fâche

21 janvier 2014 à 22 h 07 min

 

Avalanche à Charance, coté gapençais, en 2009

Si du coté ouest du massif de Charance, les anciens avaient souvenir d’avalanche de neige, dont une au moins fut meurtrière, il n’est pas habituel d’en voir débouler coté gapençais. Certes sans grandes conséquences, une coulée fit cependant parler d’elle en 2009.

Laisser vous donc emporter par cette histoire … en vous connectant !